18/04/2025
Encore un grand coup frappé pour abattre les artisans fleuristes, en plus de tous les autres artisans qui luttent pour faire tenir leur(s) entreprise(s).
Cela fait 2 à 3 ans que des contrôles visent les artisans, quant à l'impossibilité de faire travailler leurs salariés le 1er mai (sur la base du volontariat quand même on le rappel, encadré par la loi avec les avantages connus).
La convention collective nationale des fleuristes, de la vente et des services aux animaux familiers accordait ce droit depuis 1997. Il a été revu qu'à ce droit prévalait la loi depuis 2020 et 2021, ce qui en soi n'est pas complètement stupide pour le droit des salariés, mais pourquoi ne pas retravailler ce genre de lois, pour permettre aux artisans qui le souhaitent de travailler, de façon encadrée, quand on voit la difficulté que vivent les petites entreprises françaises, surtaxées, et une France surendettée?!
Surtout que sauf cas particulier, les salariés sont là sur la base du volontariat et que cette fête à fleurs est une des plus grosse rentrée d'argent pour les artisans fleuristes.
Je parle là bien d'artisans, car depuis quelques années les grandes surfaces, les discount et les vendeurs à la sauvette vendent allègrement du muguet transformé, celui-là même que nous achetons à prix d'or à un circuit de producteurs dont dépend aussi leur rentabilité.
C'est un non-sens que nous vivons déjà depuis des années, pour un manque à gagner, et une survie de petits commerces qui ne tiennent qu'à un fil, et disons-le un manque à gagné pour l'état de notre collecte de la TVA.
La tradition du muguet meurt lentement chez les fleuristes, alors que c'est une fête culturelle et nationnale que nous avons toujours supporté. Quand on sait à quel prix, et quelle difficulté nous avons à le garder, l'entretenir, soumis au gré de la météo. C'est parfois de nombreux billets jetés à la poubelle.
Nous fleuristes travaillons tous les jours de fête, pour permettre à nos clients d'apporter une valeur ajoutée à ces jours si particuliers, noel, jour de l'an, jours fériés, pâques, fête des mères... C'est le commerce, c'est un choix de vie, de passion et de savoir faire menacé par un nouveau scandale.