À la Fondation Renaud Fort de Vaise, chacun vit l’expérience à sa manière : créatif, contemplatif, ou curieux… On a pensé à tout pour que votre visite soit unique ! ✨
🏛️ Les 20 et 21 septembre, le Fort de Vaise ouvre ses portes pour les Journées Européennes du Patrimoine 2025, aux côtés de l'Institut Tony Garnier, Patrimoine Aurhalpin et OCRA et amateurs de souterrains Lyon.
Pour l’occasion, nous avons classé nos animations et évènements par profils de visiteurs : que vous soyez passionné d’histoire, amateur de découvertes insolites, adepte de moments ludiques en famille ou simplement en quête d’une visite express… vous trouverez forcément votre bonheur !
👉 Faites défiler le carrousel d'images pour découvrir votre programme sur mesure. Et vous, quel visiteur êtes-vous ?
La Fondation Renaud Fort de Vaise accueille les écoles, structures d’accueil, maisons de l’enfance et associations pour des visites de groupes. 🎒
👉 Nous proposons des parcours adaptés aux enfants, avec des ateliers et des supports pédagogiques pour enrichir leur expérience.
💬 Pour organiser une visite ou obtenir plus d’informations, contactez-nous dès maintenant par téléphone au 04 78 47 10 82 ou par email à l'adresse [email protected]
04/09/2025
𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓 🏛️
📣 La Fondation Renaud Fort de Vaise participe comme chaque année aux Journées Européennes du Patrimoine 2025 au Fort de Vaise, aux côtés de l'Institut Tony Garnier, Patrimoine Aurhalpin
et OCRA et amateurs de souterrains de Lyon.
👉 Le programme complet vous sera dévoilé très bientôt… mais on peut déjà vous dire que l’exposition "𝑣𝑢𝑒(𝑠), 𝑣𝑖𝑔𝑖𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠" de l'artiste Jérémy Liron joue les prolongations et sera visible une dernière fois à cette occasion !
Vous êtes artiste plasticien(ne), curieux(se) et engagé(e) ? Vous rêvez de créer au cœur d’un lieu unique, au contact d’un patrimoine exceptionnel ? La Fondation Renaud Fort de Vaise ouvre à nouveau les portes de sa résidence d’artiste pour l’année 2026 !
La Fondation Renaud, reconnue d’utilité publique en 1995 est soucieuse de soutenir la création contemporaine. C’est pourquoi, elle accueille chaque année un artiste, toutes disciplines confondues sur son site historique du Fort de Vaise.
Pendant 3 mois, de mi-février à mi-mai 2026, ce cadre privilégié deviendra pour le talent sélectionné un espace d’imagination, de recherches et de création au contact des œuvres des collections.
Au terme de cette résidence, une exposition-restitution est organisée afin que l’artiste puisse présenter son travail de quelques mois au public.
🛡️ Elles sont discrètes mais redoutablement efficaces : les meurtrières, ces fentes verticales taillées dans les murs du Fort, faisaient partie intégrante de son système de défense.
Conçues pour observer sans être vu, viser sans s’exposer, elles permettaient aux soldats de riposter tout en restant protégés.
Derrière ces ouvertures, on trouve les casemates : de vastes salles voûtées, utilisées pour stocker des armes, loger les troupes ou protéger les munitions, bien à l’abri des tirs ennemis.
Un dialogue entre l’ombre et la lumière, entre défense et ingénierie, qui révèle toute la subtilité de l’architecture militaire.
Ces détails, parfois cachés ou oubliés, redonnent vie au Fort de Vaise. Un lieu à explorer autrement, pierre après pierre.
Cet été, la Fondation Renaud Fort de Vaise vous propose un voyage chromatique au cœur des œuvre de notre collection. À chaque post, une couleur, une œuvre… et une invitation à rêver !
Nous terminons cette série de l'été avec la couleur pêche, cette teinte entre rose et orange, légère comme une caresse, évoque la lumière des fins d’après-midi d’été et la chair veloutée des fruits mûrs.
Dans "Nature morte aux poires" de Venance Curnier(1889-1971), la couleur pêche apparaît sur la peau des fruits, dans le melon, à travers les reflets de la nappe. Elle réchauffe la composition
et y glisse un éclat tendre, entre gourmandise et sérénité. Peintre attaché aux scènes du quotidien, Venance Curnier révèle ici tout l’art de capter la lumière dans l’éphémère : celle d’un fruit à point dans un moment suspendu.
🍑 Longtemps associée à la délicatesse et à la féminité dans la peinture, la teinte pêche a trouvé sa place dans l’histoire de l’art comme couleur de l’intime. Elle est souvent utilisée pour adoucir les carnations, traduire une
lumière diffuse ou évoquer une forme de sensualité tranquille.
Et cette nuance savoureuse se décline ailleurs dans la collection : dans les façades dorées de Menton sous le pinceau de Simone Gambus (1928-2015), ou dans les doux cheveux de la "Jeune femme à la coupe de fruits"
de Jacques Martin (1844-1919). Un trio lumineux pour clôturer ce bel été.
Cette série vous a plu ? Dites-le-nous en commentaire : quelle couleur, quelle œuvre ou quelle atmosphère vous a le plus touché cet été ?
🧐 Un curieux chiffre gravé près de l’entrée : 450. Pendant longtemps, on s’est demandé ce qu’il signifiait… Une hauteur ? Une distance ? Une énigme gravée dans la pierre.
Il s’agit en réalité d’un système peu courant : l’anti-altimétrie. Contrairement aux altitudes classiques qui partent du niveau de la mer, ici le point zéro est inversé : il se trouve au sommet du Mont Verdun,
le point culminant des environs. Le Fort de Vaise est ainsi indiqué comme étant à 450 mètres en dessous de ce repère.
Une manière bien particulière de lire le paysage… à rebours !
📸 Une inscription discrète, mais pleine de mystère, à découvrir à droite de l’entrée.
Cet été, la Fondation Renaud Fort de Vaise vous propose un voyage chromatique au cœur des œuvres de notre collection.
À chaque post, une couleur, une œuvre… et une invitation à rêver !
Cette semaine, nous mettons en lumière le Marron Mocha, élue couleur 2025 par Pantone. une teinte riche et chaleureuse, entre bois patiné, terre profonde, velours ancien… et la mousse dense d’un café fraîchement versé.
Chez Émile Didier (1890-1965), peintre lyonnais dont les œuvres sont présentes dans nos collections, on retrouve ce brun mocha dans une œuvre, où il ancre le paysage, soutient les contrastes des arbres et donne aux formes une présence.
Dans "Gondoles à Venise" de Joannes Veimberg (1918-1982), ce brun moiré traverse toute la composition : les embarcations, les ponts, les façades… tout semble baigner dans un camaïeu de bruns, relevé par quelques touches de rouge brique et d’ocre. Le marron devient ici matière vivante, mémoire d’une Venise imaginaire, presque théâtrale.
Le marron, longtemps relégué à l’arrière-plan dans l’histoire de l’art, est en réalité une couleur d’équilibre, de stabilité, de profondeur. Très utilisé par les maîtres flamands et dans les scènes de genre, il revient avec force au XXe siècle dans les compositions modernistes, où il structure l’espace et réchauffe la lumière.
Cette nouvelle publication met en lumière un vestige remarquable du Fort : la rampe à canon. 💣
Située au cœur du bâtiment, elle témoigne du passé militaire du Fort. Il n’en reste aujourd’hui qu’une moitié : l’étage supérieur qui la prolongeait a disparu.
Mais on devine encore sa fonction essentielle à l’époque de l’artillerie : permettre le passage des lourdes pièces de canon vers les niveaux inférieurs.
Une rampe conçue pour la logistique de guerre, bien avant l’arrivée des monte-charges.
Inclinaison, largeur, robustesse : tout était pensé pour faire circuler les machines de défense. Aujourd’hui silencieuse, elle raconte pourtant une histoire de mouvement, de stratégie et de puissance de la ville de Lyon.
📸 Un détail à ne pas manquer lors de votre prochaine visite !
Cet été, la Fondation Renaud vous propose un voyage chromatique au cœur des œuvre de notre collection. À chaque post, une couleur, une œuvre… et une invitation à rêver !
Cette semaine, zoom sur la couleur Verte, une teinte feutrée et apaisante, entre lumière tamisée et fraîcheur végétale.
Dans l’œuvre « Carafe et bouquet de violettes » d’Alphonse Rodet (1890-1975), le vert enveloppe l’ensemble de la composition : le rideau en arrière-plan diffuse une lumière douce, qui fait vibrer le verre peint, les fleurs et la transparence. Peintre lyonnais du XXe siècle, Rodet explore ici la nature morte avec délicatesse. Chaque objet semble respirer lentement, baigné dans une atmosphère intime, comme si le temps s’était mis en
pause pour mieux observer.
Dans l’histoire de l’art, le vert a souvent symbolisé la nature, la régénération, mais aussi l’équilibre et l’espérance. Le vert sauge, plus discret, a été prisé au XIXe siècle dans les arts décoratifs pour sa sobriété raffinée.
Il évoque aujourd’hui encore l’élégance tranquille.
🍃 Cette couleur ne se limite pas à une seule œuvre de notre collection… Le vert se glisse aussi dans une vue paisible de la Saône peinte par Jacques Laplace (1890-1955), ou encore dans les feuillages
diffus du « Passage du gué » de Théodore Levigne (1848-1912). Trois regards, trois atmosphères, une même palette subtile.
Cet été, la Fondation Renaud vous propose un voyage chromatique au cœur des œuvre de notre collection. À chaque post, une couleur, une œuvre… et une invitation à rêver !
Cette semaine, zoom sur la couleur Verte, une teinte feutrée et apaisante, entre lumière tamisée et fraîcheur végétale.
Dans l’œuvre « Carafe et bouquet de violettes » d’Alphonse Rodet (1890-1975), le vert enveloppe l’ensemble de la composition : le rideau en arrière-plan diffuse une lumière douce, qui fait vibrer le verre peint, les fleurs et la transparence. Peintre lyonnais du XXe siècle, Rodet explore ici la nature morte avec délicatesse. Chaque objet semble respirer lentement, baigné dans une atmosphère intime, comme si le temps s’était mis en
pause pour mieux observer.
Dans l’histoire de l’art, le vert a souvent symbolisé la nature, la régénération, mais aussi l’équilibre et l’espérance. Le vert sauge, plus discret, a été prisé au XIXe siècle dans les arts décoratifs pour sa sobriété raffinée.
Il évoque aujourd’hui encore l’élégance tranquille.
🍃 Cette couleur ne se limite pas à une seule œuvre de notre collection… Le vert se glisse aussi dans une vue paisible de la Saône peinte par Jacques Laplace (1890-1955), ou encore dans les feuillages
diffus du « Passage du gué » de Théodore Levigne (1848-1912). Trois regards, trois atmosphères, une même palette subtile.
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Le Fort de Vaise, un lieu dédié à l’art et au patrimoine.
En achetant le Fort de Vaise à la ville de Lyon au début des années 70, les frères Serge et Jean-Jacques Renaud sauvent un vestige de l’histoire militaire de la ville, menacé directement par les travaux d’aménagement du boulevard Antoine de Saint-Exupéry. Le site est alors dans un état de délabrement avancé, et une partie du Fort a été détruite lors des travaux. Malgré cela, ils entreprennent de réhabiliter le lieu pour en faire un centre artistique de la ville de Lyon.
Ainsi le Fort accueille dans les années 80 l’école d’architecture Jean Cottin et a vocation à recevoir des résidences d’artistes. Les frères Renaud y créent également des salles où sont exposés des artistes lyonnais comme J. Veimberg, Evaristo, A. Gaillard, T. Contestin ou encore S. Gambus. Mécènes discrets mais efficaces, ils permettent à des artistes moins connus d’être exposés, faisant ainsi rayonner la peinture lyonnaise contemporaine.
En 1994, les frères Renaud décident de pérenniser leur projet en créant la Fondation qui porte aujourd’hui leur nom. La Fondation est reconnue d’utilité publique par décret du premier Ministre en mars 1995, actant définitivement son rôle d’acteur culturel et de mécène. Les frères Renaud lui cède alors leurs collections variées ainsi que plusieurs biens patrimoniaux d’exception, comme le fort, le Château de Serrières, le Petit Perron ou encore le Bastion Pierre Scize (Lyon 9ème). Parallèlement, l’association des Amis de la Fondation Renaud est créée par des proches de la famille. Ils sont les premiers bénévoles à faire vivre le Fort de Vaise.
En 1999, la famille Renaud est endeuillé par le décès de Serge, mais Jean-Jacques poursuit l’idéal familial en tant que président-fondateur. Ainsi le Fort accueille de plus en plus d’expositions, mais aussi des conférences d’histoire de l’art et, à partir de 2006, des visites de ses souterrains, dégagés par l’association OCRA-Lyon.
En 2015 le Fort connait une première phase de travaux qui permet l’aménagement d’un nouvel espace d’accueil du public, la salle Régis Neyret, en hommage au président de l’association Renaissance du Vieux Lyon.
En 2013, la Fondation Renaud se joint à l’association patrimoine Aurhâlpin et à la délégation Rhône-Alpes de la Fondation du Patrimoine pour créer le Pôle du patrimoine. Le Fort de Vaise devient ainsi un pôle dédié à la protection du patrimoine. En 2018, le conseil d’administration étudie des projets de travaux pour moderniser le site et améliorer son accessibilité au public.
La Fondation Renaud souhaite ainsi faire du Fort de Vaise un lieu ouvert aux artistes, étudiants, chercheurs mais surtout aux lyonnais en général qui pourront y découvrir une part de l’Histoire de leur ville et de son foisonnement artistique.