Forain Fortous

Forain Fortous Pour les professionnels, les fans et les curieux, voici un petit regard sur mon travail artistique

19/06/2025

Coup d’œil sur le lieu de convivialité: la République du Poulpe.
Basé sur de longues amitiés et de multiples collaborations, notre collectif accueille en son sein 9 compagnies et 10 spectacles cirque et art de rue. À l’image du céphalopode fabuleux, nous rêvons de métamorphoses au contact de l’autre. Dans ce récif de corail imaginaire, c’est certain : on va se nourrir les uns des autres. Comme la mère poulpe, notre éphémère république sera sacrifiée. Sa brève existence sera assurément exaltante et passionnée. Une expérience dont les participant.e.s sortiront pleins d’une énergie neuve pour chercher la (sur)vie dans notre écosystème de (poissons) clowns.
RDV dans un mois
https://www.chalondanslarue.com/lieuconvivialite/la-republique-du-poulpe

11/06/2025

C'est officiel :
Forain Fortous joue à Châlon dans la rue en Off programmé avec "La République du Poulpe "

Du 17 au 20 juillet
13h
BASTION BAS
PASTILLE 5

https://www.facebook.com/share/1Ac13XSaXG/

Lieu de convivialité à Bastion Bas // Chalon dans la Rue 2025

Je partage ce texte (je ne sais pas qui en est l auteur ou l autrice) mais il m a resonné tres fort."Le guide de survie ...
04/06/2025

Je partage ce texte (je ne sais pas qui en est l auteur ou l autrice) mais il m a resonné tres fort.

"Le guide de survie d’une société sans culture
(ou comment mourir lentement sans s’en rendre compte)

Tu ne vas jamais au théâtre ? Tu penses que les artistes sont des rêveurs inutiles ? Que la culture, c’est un hobby pour des personnes en birkenstock qui boivent du vin bio entre deux expos de photos floues ? Super. Assieds-toi. On va t’expliquer pourquoi tu devrais flipper.

Parce qu’en ce moment, on est en train d’éteindre les lumières. Lentement, méthodiquement. Une coupe de budget ici, une fermeture de lieu là, et une ministre qui inaugure des campings. Et pendant ce temps, les artistes crèvent. Pas au figuré. Littéralement.

Un spectacle, ce n’est pas juste « une soirée sympa ». C’est un miroir. Un électrochoc. Un cri. Un endroit où des gens vivants viennent dire des choses vivantes à d’autres gens encore un peu vivants. Ça aide à rester humain. Et quand tu supprimes ça, tu ne supprimes pas juste un poste de dépense. Tu supprimes ce qui nous empêche de devenir complètement bêtes et résignés.

Les artistes ? Ce ne sont pas des feignants. Ce sont des ouvriers du sensible. Ils écrivent, montent, répètent, démontent, transportent, s’autoproduisent, s’endettent, bossent gratos, et serrent les dents. Leur vie, c’est souvent 90 % de galères et 10 % de lumière ( quand ça marche). Et aujourd’hui, même ce 10 %, on le leur arrache.

Les subventions ? En chute libre. L’éducation artistique ? Massacrée. Les aides à la création ? Condamnées. Résultat : seuls survivent ceux qui font rêver les élus, les grosses machines, les visages connus. Têtes d’affiche, formules rentables, zéro risque. Le reste ? Rayé. Tais-toi et crève en silence.

Créer un spectacle à quatre personnes ? Un luxe. Un truc de riches. Trop cher à faire tourner. Trop de frais. Aujourd’hui, si tu veux être programmé, il faut être solo, fun, pas trop politique, avec une jauge modulable, une scénographie qui tient dans un sac à dos, zéro technique, zéro risque, zéro exigence.

Et surtout, il faut tout faire tout.e seul.e . Être à la fois comédien.e, musicien.e, technicien.e son, régisseuse lumière, diffuseuse, réparatrice de décor, conductrice de camion, cuisinier.e, hôtesse d’accueil, etc... Et sourire, bien sûr. Parce que dans le milieu, on appelle ça “être autonome”.

Autonome ? Non. Auto-exploité, rincé, isolé. Bienvenue dans le spectacle vivant nouvelle génération : du théâtre low-cost livré sans équipe, sans moyens, sans marge d’erreur.
Un spectacle vivant où plus personne ne peut rêver collectif, où même jouer à quatre devient un fantasme de privilégiés, un luxe pour compagnies subventionnées ou pour ceux qui ont un nom qui claque.

Les compagnies « hors clou » ? Celles qui expérimentent, qui dérangent, qui ne rentrent dans aucune case ? Elles n’ont même plus les moyens de se planter. Pas de subvention, pas de production. Pas de production, pas de diffusion. Pas de diffusion, pas d’existence. Fin de l’histoire.

Et pendant ce temps, toi, public (ou ex-public), tu te retrouves avec une offre culturelle sous perfusion, aseptisée, calibrée pour ne déranger personne. T’as Netflix, c’est vrai. Mais un jour, tu te réveilleras dans une ville où il ne se passe plus rien. Rien qui ne sorte de ton algorithme. Et tu te diras peut-être : « Tiens, c’est devenu triste ici. » Trop t**d.

Et en ruralité ? C’est déjà terminé. Les petites communes ne peuvent plus accueillir des spectacles exigeants. Alors elles se rabattent sur ce qu’on appelle poliment des « formes légères ». En vrai : du réchauffé, sans équipe, sans moyens, sans densité. L’art, oui. Mais à petit feu. Sous vide.

Le milieu devient violent. Pas dans les cris. Dans le silence. La concurrence est féroce, les places sont chères, les artistes s’épuisent pour un cachet qui ne couvre même pas leurs frais. Les programmateurs ne peuvent plus rien risquer. Et tout le monde fait semblant que ça va. Mais ça ne va pas.

La société elle-même devient pauvre. Pas seulement économiquement. Pauvre d’idées. Pauvre de débats. Pauvre d’horizons. On ne produit plus de complexité, on recycle du consensus. Et comme tout le monde trouve ça « normal », on laisse faire.

Mais n’est pas normal !

On ne coupe pas dans la culture sans être conscient de la dangerosité que cela représente. On ne traite pas les artistes comme des parasites. On ne laisse pas mourir ce qui donne forme à l’humain, ce qui crée du commun, ce qui permet de penser autrement.
Et surtout : on n’accepte pas de vivre dans une société qui ne rêve plus grand. Parce que quand on tue les artistes, on tue les visions. On tue la liberté. On tue l’audace. Et à la fin, on meurt. Pas d’un coup. Mais doucement, proprement. Sans douleur apparente. En continuant de bo**er, de consommer, de voter, d’attendre. Et de s’ennuyer à mourir."

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