Maison Cathala

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La boucherie Cathala, une histoire charnelle sur trois siècles.

Une histoire qui prend sa source le 16 août 1862, quand voit le jour, à Villasavary, Jean Bareil, solide terrien qui a déjà dans le sang des gènes de maquignon et de boucher. Même si sa carte d’identité professionnelle porte la date du 28 février 1929, dès sa majorité il arpente les marchés aux bestiaux. Il deviendra le père de Jeanne Bareil, qui plus t**d épousera Joseph Aupin.

Mais Jeanne a un frère, Antoine, qui est déjà boucher à La Livinière. Elle baigne donc toute jeune dans les effluves carnés d’un produit négocié en « blode » sur les marchés du coin. Avant d’épouser Joseph . Ces deux aïeux ne pouvaient dès lors échapper à leur destin en chair et en os. Ils ouvrent leur boucherie au Villa. Leur famille s’enrichit de la naissance d’Anne-Marie pour qui le jeune boulanger Philippe Cathala éprouve bien plus que de l’amitié. Vous voyez ce que je veux dire ! Au point qu’il prêtera main forte à la boucherie Aupin dès les années 60, côtoyant quotidiennement Anne-Marie qui deviendra naturellement son épouse, le 14 janvier 1954.

Pendant un temps, Philippe mène de front la boulangerie Cathala, assistant son père Louis, plus la boucherie-charcuterie Aupin. Il est ardent à la tâche, le Philippe, qui gère de plus une exploitation agricole. Ça faitbeaucoup. Beaucoup trop, même pour le plus gros bosseur de la planète. A la mort de Louis Cathala, le 22 janvier 1981 à l’âge de 84 ans, la boulangerie fermera sa porte et Philippe obtiendra sa carte professionnelle d’ « abatteur-boucher-charcutier » le 5 novembre 1969. Son beau-père Joseph mourra en 1970. Mamy Jeanne, née Bareil, le 12 avril 1909, le suivra au cimetière le 3 juin 2002.�

A leur tour Philippe et Anne-Marie rejoindront l’ autre monde, lui en avril 2006, âgé de 79 ans, elle en janvier 2015, à 81 ans. Non sans avoir lancé trois enfants dont Pierre. Un vaillant qui pérennisera la boucherie et obtiendra son C.A.P en 1978. Il épousera Pilar en 1987, une bosseuse elle aussi, ça tombe bien. Oui, je sais, ici on ne connaît que Pilou. Petite explication : une vieille tradition veut qu’en Espagne, autour de Saragosse, toutes les filles qui naissent début octobre prennent souvent le prénom de la « virgen del Pilar ». Pour nous Français, Pilou c’est plus mignon, non ?

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