03/03/2025
Il y a un vide que peu osent nommer, une absence qui ne fait pas de bruit mais qui pèse lourd : celle de la reconnaissance d’un parent.
L’enfant grandit en cherchant, consciemment ou non, ce regard qui dit : "Je te vois, je suis fier de toi, tu existes à mes yeux." Il attend un mot, un signe, une validation qui ne vient jamais. Et lorsqu’il devient adulte, il se heurte à une vérité douloureuse : parfois, ce qu’il espérait ne viendra pas.
L’absence de reconnaissance parentale est un silence assourdissant. Ce n’est pas seulement un manque d’amour, c’est le poids de ne jamais avoir été validé, de ne jamais avoir entendu ces mots qui construisent, qui rassurent, qui ancrent. C’est avancer dans la vie avec cette question sourde : "Suis-je suffisamment bien ? Ai-je mérité d’être aimé pour qui je suis ?"
Alors, on compense. On cherche ailleurs ce regard, dans les réussites, dans les relations, parfois même dans l’excès. On court après une reconnaissance extérieure pour combler celle qui n’a jamais existé là où elle aurait dû être la plus naturelle.
Mais vient un jour où l’on comprend que ce manque ne sera jamais réparé par un autre. Que la véritable reconnaissance, celle qui libère, ne viendra pas de ce parent qui n’a jamais su ou voulu la donner. Elle ne peut venir que de soi.
Il ne s’agit pas d’oublier, ni d’effacer la blessure, mais d’accepter que l’on est plus que ce que l’on a (ou n’a pas) reçu. Que la valeur d’un être ne se mesure pas à la capacité d’un parent à la reconnaître. Que l’on peut, enfin, cesser d’attendre.
Alors, petit à petit, on apprend à se voir soi-même. À se dire ces mots que l’on espérait entendre. À comprendre que l’on existe, que l’on est valable, même sans ce regard. Et dans cette acceptation, dans ce choix de se reconnaître soi-même, réside une liberté immense : celle de ne plus être défini par l'absence, mais par ce que l’on décide d’être.
Selon notre chemin, il suffit une situation où tout devient clair, une première personne qui nous fait sentir être aimé(e) juste tel qu'on est, une aide extérieure qui nous ramène sur notre destin, parfois on ne voit pas non plus que tout ça est autour de soi… mais un jour ça vient, un jour on se valide soi-même… la reconstruction prend des années, mais quand elle touche à sa fin ,qu'on regarde le chemin parcouru, une immense fierté s'empare de soi, et les portes du bonheur sont grandes ouvertes.
Merci à ma plus belle étoile 💟,
Merci à mon enfant, ce super-héros 💟,
Merci à cette personne spéciale dans mon cœur, pour son amour et sa bienveillance 💟,
Merci à "MOI" d'avoir accompli tout ce chemin.