Johan deejay

Johan deejay 1988, je me retrouve propulsé derrière les platines. 37 ans plus tard et beaucoup d’aventures, this is my story

Hello tout le monde,Bon, il est vrai que j’avais décidé de mettre la page en pause, mais j’ai pas mal de petites anecdot...
22/06/2025

Hello tout le monde,

Bon, il est vrai que j’avais décidé de mettre la page en pause, mais j’ai pas mal de petites anecdotes assez courtes à vous partager, je me suis dit que cela ferait une lecture parfaite entre deux verres d’apéro au soleil pendant la saison estivale.

PARIS NUIT MAGAZINE (DÉBUT 90´S)

Je suis retombé sur un vieux papier d’un reporter parisien venu en Belgique à l’époque mythique de At The Villa à Kooigem. Le gars était là pour “prendre la température” des nuits belges pour le magazine Paris Nuit. Dans mes souvenirs c’était la première fois que Laurence laissait un journaliste rentrer dans la boîte pour faire un article sur le club, et qu’il a dû être sacrément bien briefé avant sur l’article en question, pas de vagues. Avec Laurence, ce qui se passait à At the villa restait à At the villa.
Dans tout les cas, grosse ambiance à son arrivée au petit matin, le club bondé.

Alors, je ne sais pas si ce journaliste s’est vraiment éclaté ou s’il a rédigé son article en plein retour d’after (fort probable 😅), mais quelle ne fut pas notre surprise, à Phiphi et moi, en découvrant notre photo dans l’article… avec juste au-dessus une petite légende savoureuse :

👉 « Aux platines, ce sont Phiphi et Johan qui font parler la poudre » 💥😂

Alors là, on s’est regardés genre :
— C’est une expression parisienne ça ?
— Ou bien un clin d’oeil bien senti à l’ambiance explosive de la soirée ?
— est-ce qu’il a écrit ça en after sans vraiment se rendre compte de cette allusion ?

On ne l’a jamais su. Et, franchement, on ne le saura probablement jamais. A part le fait que c’était une vieille expression. 🙂

Mais ce qui est sûr, c’est que ce genre de phrase, ça cristallise une époque : une époque où les nuits étaient longues, les sons profonds, et ou les weekends pouvaient se terminer t**d dans la semaine 🙂. En espérant qu’il ne soit pas arrivé le mercredi matin au bureau 😂

Notez qu’il est drôle aussi de voir les prix de l’époque (en francs français)

Et vous, vous auriez interprété ça comment ? 😜
Vous la ressentez encore, cette magie d’un dancefloor qui ne se vide jamais ?

Très bon dimanche à tous les nostalgiques des nuits belges, et n’oubliez pas le petit like pour me motiver à vous offrir du chouette contenu chaque semaine. D’ailleurs, la semaine prochaine j’ai encore une chouette publication avec des photos exclusives 🙂

La bise.

———————-

Hallo iedereen,

Oké, ik had eigenlijk besloten om deze pagina even op pauze te zetten…
Maar ik heb nog heel wat korte, leuke anekdotes liggen die ik graag met jullie deel.
Perfect leesvoer tussen twee aperitiefjes in de zon, tijdens het zomerseizoen 😎
Dus af en toe post ik nog iets leuks hier, van nu tot september, als ik weer iets tofs tegenkom.



PARIS NUIT MAGAZINE (BEGIN JAREN ’90)

Ik ben onlangs een oud artikel tegengekomen, geschreven door een Parijse reporter die in België was tijdens het legendarische tijdperk van At The Villa in Kooigem.
De man was hier om “de temperatuur te nemen” van het Belgische nachtleven voor het magazine Paris Nuit. En de sfeer? Die zat goed…

Of hij écht heeft gefeest of z’n artikel schreef tijdens een stevige after (zeer waarschijnlijk 😅), dat weten we niet.
Maar Phiphi en ik keken toch even raar op toen we onszelf op de foto zagen staan in het stuk…
Met daarboven dit smakelijke onderschrift:

👉 “Achter de draaitafels: Phiphi en Johan laten het knallen” 💥😂

Op dat moment keken we elkaar aan van:
— Is dat een Parijse uitdrukking?
— Of eerder een subtiele knipoog naar de explosieve sfeer van de avond?
— Of heeft hij dat gewoon in z’n aftertrip neergepend zonder echt door te hebben wat hij schreef?

We zullen het nooit weten. En eerlijk… dat hoeft ook niet.

Wat wél zeker is, is dat zo’n zinnetje een hele tijdsgeest samenvat:
Een tijd waarin de nachten eindeloos waren, de beats diep gingen, en de weekends gerust tot woensdag mochten duren. 🙂

En jullie…
Hoe zouden jullie zo’n zin interpreteren? 😜
Voelen jullie die magie nog? Van zo’n dansvloer die maar niet leeg wil lopen?

Fijne zondag aan alle nostalgische zielen van de Belgische nacht ❤️
En vergeet dat kleine duimpje niet, om me te motiveren wekelijks nog wat mooie content te blijven delen!

Hello,Je suis tombé par hasard sur ce mix datant de 1995 et quand j’entend ce qui se joue dans certaines scènes de festi...
17/06/2025

Hello,

Je suis tombé par hasard sur ce mix datant de 1995 et quand j’entend ce qui se joue dans certaines scènes de festivals par et pour la nouvelle génération, ce mix n’a pas vraiment pris une ride 30 ans plus t**d.

Rien ne se perd, tout se recycle et je me suis pris ma propre gifle. A quand ce style dans les rétro ? RAVE ON !

at the villa (kobbegem)dj johan

08/06/2025

Hello,

Et voilà, c’est la dernière publication de la saison avant de nouvelles aventures en septembre !
Le mois de juin s’annonce chargé côté boulot, et ensuite ce sera les vacances pour (presque) tout le monde.

Mais d’ici là, j’ai une belle annonce pour tous les amoureux de classics house, de disco qui brille, de boules à facettes et d’ambiances façon Glitterbox à Ibiza.

Rendez-vous cet été pour GLITTERTEA, une série de 4 dimanches magiques dans un lieu unique à Mouscron (Belgique) : un mix parfait entre beach bar et open-air club. Sable fin, tente berbère, petite restauration et même un resto sur place…
Good Vibes, music par maestro Loic Henrio et moi même et, bien évidemment est chouette public qui vient pour la musique.

📅 Dates :
• 15 juin
• 06 juillet
• 24 août
• 07 septembre
De 15h à minuit, entrée gratuite.

Le dancefloor t’attend, les pieds dans le sable et la tête dans les paillettes avec que des classiques house et disco.

💿 Quelques sons pour te mettre dans l’ambiance :
• Alison Limerick – Where Love Lives
• Freddy James – Get Up and Boogie
• Pete Heller – Big Love
• Sister Sledge – Lost in Music
• Joey Negro – Can’t Get High Without You (Sessomatto Remix)
• Donna Summer – I Feel Love
• Earth People – Dance
• Black Sheep – Strobelite Honey
• DJ Pierre – I Might Be Leavin’ You
• Coldcut – People Hold On
• Mousse T. – H***y
• The Fog – Been a Long Time
• Kym Mazelle - Young hearts run Free
• Michael Jackson – Don’t Stop ‘Til You Get Enough
• Stephanie Mills – Never Knew Love Like This Before
• Ten City – That’s the Way Love Is (Underground Mix)

C’est l’occasion de vibrer ensemble tout l’été, de danser, de se retrouver… et de briller.

Et pour la rentrée, quelques scoops à venir :
• United Clubbing
• Phiphi 40 Years Career Party
• RN50 – 2e édition
• Bunker Paillettes avec Cimai et une spéciale “White Room”
• Remember of Past
… et d’autres surprises en préparation.

Restez connectés, il y aura peut-être quelques annonces spéciales d’ici là…

Mais surtout, surtout : rendez-vous dès dimanche prochain pour les Glittertea au bananas, les dimanches qui vont faire briller ton été.

N’hésitez pas si vous avez des idées d’articles ou de publications pour la rentrée 🙂
A très vite.
Un très bel été à toutes et à tous.

(REPOST)MY BAD STORY WITH LAGOA (AVRIL 1996)Cette photo de Hervé et moi a ressurgi récemment sur le web. Une vraie pépit...
01/06/2025

(REPOST)
MY BAD STORY WITH LAGOA (AVRIL 1996)

Cette photo de Hervé et moi a ressurgi récemment sur le web. Une vraie pépite, parce que je n’avais pratiquement aucun souvenir visuel de cette époque à Lagoa… et pourtant, j’avais une sacrée anecdote à partager.

Flashback : 1993/94, Marie-Jeanne, la patronne visionnaire de Lagoa, décide de lancer les désormais cultissimes Sundays dès 15h. C’est Manu Kenton en charge de s’occuper des invités, et il me passe un coup de fil pour que je vienne jouer un dimanche : le 26 mars 1995, à quelques jours de mon anniversaire.

À cette époque, je mixais encore régulièrement At The Villa à Bruxelles. Ce qui voulait dire : rentrer parfois vers midi le dimanche… dans un état, disons, pas très réglementaire. Ce fameux week-end-là, je me dis : “Pas la peine de dormir, autant pousser le délire jusqu’au bout et faire une after pour mon anniversaire à venir. Et ensuite, cap sur Lagoa.”.

Spoiler : très belle after, je devais être à plus ou moins 48 heures dans dormir, donc vous imaginez bien mon état et l’état de mes yeux 😳

Je devais jouer vers 18h, donc vers 17h je prends la route, lessivé mais motivé. Et là, à mi-chemin : panique. J’ai oublié mon casque. Demi-tour express, on fonce chez moi, je le récupère à l’arrache, puis on reprend la route en quatrième vitesse.

Arrivé devant Lagoa… vision irréelle : un combi de flics est en train de fermer la grille. Ils font passer une dernière voiture juste devant nous et ferment la grille juste devant notre voiture . A quelques secondes près nous étions à l’intérieur. Razzia.

Je vous laisse imaginer mon état après 48 heures sans sommeil et une after un peu trop arrosée… Me faire embarquer dans une descente, ce jour-là, aurait été le coup de grâce.
Et franchement, à cette époque, personne ne disait “Mince, pas de bol j’ai raté une razzia, ça devait être trop fun !” 😅

Je ne remercierai jamais assez ce casque oublié. Il m’a littéralement sauvé la peau. La soirée, elle, s’est terminée pour certains… bien plus t**d. Et pas forcément dans les meilleures conditions 😛

Hervé m’a d’ailleurs envoyé le flyer de cette journée (non, ce n’était pas la soirée d’anniversaire de Frank Biazzi hein 😄), que je vous ai posté avec la photo.

Petite anecdote de fin : de notre côté on a continué l’after et j’avais un pote un peu trop allumé qui appelait Lagoa, tombait sur Marie-Jeanne et lui demandait « alors la descente comment ça va ? C’est fini ? On peut venir ? »
Bon j’avoue, c’était pas très sympa, mais c’était drôle :)

Et vous, vous en avez des souvenirs de razzia ?

📸 Richard Crepin (c)

Hello tout le monde !Pas de nouveau post ce dimanche, car j’en ai posté un hier. Si vous ne l’avez pas encore vu, il n’e...
25/05/2025

Hello tout le monde !

Pas de nouveau post ce dimanche, car j’en ai posté un hier. Si vous ne l’avez pas encore vu, il n’est jamais trop t**d pour aller y jeter une oreille 👀🎶

D’ailleurs… j’ai vraiment besoin de vous !
Vous avez eu un peu de temps pour écouter cette playlist composée uniquement de tracks downtempo, house et parfois même le titre qu’on pourrait considérer comme de la « dance music », tous joués à at the villa kooigem ? Si oui, dites-moi : quels sont vos 3, 4 ou 5 gros coups de cœur parmi les titres ?
Votre avis m’aidera pour un projet à venir (je vous en dis plus très vite 😉).

En tout cas, merci ! La playlist a déjà été sauvegardée plus de 180 fois en un jour, c’est fou et hyper motivant !

Voici mon petit top perso… et maintenant, j’attends le vôtre avec impatience 💬

Et si vous pensez à des titres que j’aurais pu oublier, n’hésitez pas à les suggérer : je compte bien faire évoluer la sélection au fil de vos trouvailles. C’est très frustrant car il y en a des dizaines qui ne sont pas dispo sur spotify.

N’hésitez pas à consulter le lien spotify de la playlist dans le post précédent 🙂
Très beau dimanche à toutes et tous.

THE BRANDY’S STORYHello,Me revoilà pour la dernière interview de la saison, et je suis très heureux de recevoir Brandy, ...
18/05/2025

THE BRANDY’S STORY

Hello,

Me revoilà pour la dernière interview de la saison, et je suis très heureux de recevoir Brandy, avec qui j’ai partagé d’excellents moments derrière les platines, mais aussi – et surtout – devant. Il m’a énormément influencé et guidé musicalement à l’époque des Catacombes, sans oublier le Rêve d’Ô. Aujourd’hui, les DJs purement house se font de plus en plus rares, alors je suis ravi d’offrir cette interview à tous les amateurs de ces boîtes qui faisaient vibrer la house comme personne.

C’est parti !



Hey mon cher Brandy, comment tu vas ?

« Salut Johan, ça va très bien ! J’ai eu d’excellentes nouvelles concernant ma santé, et il n’y a rien de plus important que ça. »

Oui, tu m’en avais parlé, et je suis vraiment heureux que tu ailles mieux et que tu sois de retour « dans le game », comme on dit. Alors dis-moi : qu’est-ce (ou qui) t’a donné envie de devenir DJ ? Comment tout a commencé pour toi ?

« J’ai toujours baigné dans le vinyle : ma mère tenait un magasin de disques à Bruxelles, du milieu des années 70 jusqu’en 1986.
Ça m’a permis d’entendre en quasi-permanence une multitude de styles musicaux. À l’époque, le disco était roi, suivi par la new wave… Franchement, comme éducation musicale, on ne pouvait pas rêver mieux. J’adorais passer les disques.
Dans les fêtes familiales, c’est moi qui m’en chargeais. Et puis, en 1988, l’explosion du Boccaccio m’a totalement donné envie de devenir DJ.

Quand un DJ a quitté un discobar local à Quiévrain, Le Rockabilly, le patron m’a proposé de prendre la relève.
Peu de temps après, j’ai été engagé au Grand Vert à Mons, puis j’ai organisé ma première soirée 100 % house à L’Halambra.
Ensuite, j’ai reçu une proposition pour mixer au Paradise à Tournai… et dans la foulée est arrivé Le Rêve d’Ô. »

Parlons de nous. Tu te souviens comment on s’est rencontrés ?

« Je venais régulièrement à l’ATV, et je t’ai invité à venir jouer au Paradise, quelques mois avant l’ouverture du Rêve d’Ô. C’est tout simple, en fait. »

Bon, allez, question piège : as-tu une anecdote un peu loufoque à mon sujet à nous raconter ?

« J’en ai bien quelques-unes 😁 mais c’est impossible à raconter ici 😂😂 Trop hardcore !!

Blague à part, je me souviens comme si c’était hier d’une discussion dans l’entrée de l’ATV. Tu m’as écouté gentiment et patiemment – évidemment, je voulais jouer à l’ATV. Quel DJ ne l’aurait pas voulu ?

Tu ne m’as pas envoyé balader. Tu m’as expliqué qu’il y avait une liste d’attente énorme… bref, c’était compliqué.

Mais surtout, tu m’as conseillé de continuer, d’y croire, de bo**er.
C’était une vraie leçon. Et plus de 30 ans plus t**d, je t’en remercie encore. »

Et dis-moi, depuis tout ce temps, est-ce qu’il y a une question que toi tu aimerais me poser ?

« Qu’est-ce que tu attends pour faire ton propre club ou lancer ta propre soirée ? »

Pour te répondre franchement, je pense qu’aujourd’hui je suis un peu trop vieux pour ça.
Mais à l’époque de l’H2O, j’étais directeur artistique en plus d’être DJ, avec carte blanche sur beaucoup de choses. Donc au fond, c’était un peu comme si c’était mon propre club.

Et toi, justement : quelle différence vois-tu entre le clubbing des années 80/90 et celui d’aujourd’hui ?
Y a-t-il des choses qui te manquent ou que tu regrettes ? Ou au contraire, des aspects que tu préfères aujourd’hui ?

« Ça n’a plus rien à voir…
L’offre de clubs s’est effondrée, en grande partie à cause des réseaux sociaux.
Avant, il fallait sortir pour écouter un son particulier, pour espérer rencontrer quelqu’un… aujourd’hui, tout est à portée de main, sur un smartphone ou une appli.

Ce que les jeunes ne connaîtront jamais, c’est cette magie d’entendre pour la toute première fois une promo pressée à cinq exemplaires, jouée par un DJ en exclu – et qui, un an plus t**d, deviendra un classique mondial.

Exemple : Push The Feeling On de Nightcrawlers, joué au Café d’Anvers en 1992. Il explosera trois ans plus t**d.
Aujourd’hui, tout sort en même temps, tout le monde le consomme… et le jette. J’exagère à peine.

Et ce qui me manque le plus, c’est la curiosité musicale. Les jeunes se fient aux vidéos TikTok ou Instagram. Le phénomène Keinemusik en est la preuve : il ne se passe pas grand-chose, tout le monde filme, personne ne bouge vraiment… génial ! »

Quel est ton meilleur souvenir de soirée (hors booking) ? Et le club qui t’a le plus marqué ?

« En 1994, j’ai produit le Dream Concept – ShyKid, et je suis venu avec un DAT portable à l’ATV.
Toi et Phiphi avez accepté – avec le recul, c’était risqué – de le passer en direct.

Ce soir-là, l’ambiance était compliquée… il y a des soirées comme ça.
Et puis Phiphi a lancé le track… et au break, ça a été la folie. La soirée a basculé, et j’en garde un souvenir fort.
Le lendemain, rebelote à la Rocca : cette fois, c’est Marko qui a eu la même gentillesse.

Mais le Boccaccio restera LE club qui a changé ma vie. »

Et aujourd’hui, quels sont tes projets à venir ? Des actus à annoncer ? Un petit teasing en exclu ?

« On réfléchit avec News à ressortir ShyKid avec des remixes, ainsi que Qu’est-ce que vous voulez ?
Le plus dur, c’est de faire aussi bien que les originaux… ce n’est pas évident 😉

J’ai reçu pas mal de propositions pour organiser des événements, mais je ne veux pas faire du “Rétro” à tout prix. Il y en a trop, et le public sature.

Je serai présent sur l’affiche du Groovy Day Festival en septembre,
et bien sûr à la soirée RÊVE D’Ô – Back to the Source, prévue pour le 25 octobre !!! »

Pour terminer : ta playlist ultime.
Les 5 tracks à emporter sur une île déserte… ou à envoyer dans l’espace ?

• Frankie Knuckles – Your Love
• Revelation – First Power
• Incognito – Always There
• Basex – U-R-SELF-GO (All Night Mix)
• Liaisons Dangereuses – Los Niños del Parque



Un grand merci, Brandy, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de partager ces superbes souvenirs et archives.
Excellent dimanche à toi… et à vous tous qui nous lisez.

N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de l’interview, ou à partager vos propres souvenirs de cette époque.
Bon dimanche !

THE VINCE’S STORYHello,Suite à ma photo mystère de dimanche dernier, certains avaient deviné, d’autres pas… voici donc l...
04/05/2025

THE VINCE’S STORY

Hello,
Suite à ma photo mystère de dimanche dernier, certains avaient deviné, d’autres pas… voici donc la révélation.
Ce dimanche, j’ai le plaisir de recevoir V.I.N.C.E pour lui poser quelques questions.

Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, j’ai partagé un nombre incalculable de fois les platines avec lui, puisque nous étions tous deux résidents à At the villa et aussi à l’h2o. Mais trêve de bavardages, démarrons.

- Salut Vince, j’ai pas envie de te dire « ça fait un bail » car on s’est croisés récemment… mais comment tu vas ?

« En pleine forme, merci, et ravi de jouer le jeu de ton interview. »

- Alors dis-moi, qu’est-ce (ou qui) t’a donné envie de devenir DJ et comment tout cela a commencé pour toi ?

« Pour tout te dire, je n’ai jamais eu l’envie de danser, même petit lors des boums, mais j’ai toujours étéintéressé par la musique, à vouloir passer des titres, malgré un désintérêt total pour les classements populaires.

C’est en explorant les stations de radio sur mon walkman que je suis tombé sur une fréquence, le 95.3, qui diffusait une musique inconnue mais captivante : je découvrais GALAXIE.

Pour mes études, j’ai eu la chance d’interviewer les stars de l’antenne de l’époque, Gauthier et Philippe Dhondt, et j’y suis retourné avec la ferme envie d’y mixer.
Après quelques essais, Toni Macquet (directeur de la radio) m’a accordé sa confiance et permis de réaliser ce rêve. J’ai eu un créneau le mardi soir, et il m’arrivait aussi de faire des remplacements en journée pour la diffusion musicale (sans aucune ambition de prendre le micro).

Ensuite, tout s’est enchaîné : soirées en partenariat avec Galaxie et une première résidence fin 93 à l’Activy, où les vendredis résonnaient en mode Hard Techno. (Les clubbers étaient habillés pour sortir dans ce lieu à cette époque, si vous avez la ref 😂)

Pour faire court : je me suis fait repérer par Laurence car beaucoup de clients d’At The Villa fréquentaient l’Activy le vendredi et elle en avait eu écho. Elle voulait me débaucher pour les vendredis de La Villa.
C’est comme ça que l’aventure a commencé… mais cette histoire mériterait une interview à elle seule ! »

- Au fait, tu te souviens comment on s’est rencontrés ?

« Venant souvent comme client à At The Villa, je te voyais derrière les platines, on a du sympathiser à ce moment là. Et puis on se croisait aussi chez Diki Records quand tu venais chercher tes disques. »

- Allez, la question fun dans laquelle je n’aurais jamais dû me lancer vu ce que je prends dans la tronche à chaque fois (lol) : as-tu une anecdote loufoque à mon sujet à nous raconter ?

« On a bossé ensemble pendant des années à At The Villa puis à l’H2O… Je pourrais écrire un livre !
Mais celle que je raconte toujours, c’est celle du week-end de Pentecôte 1995.

Chaque vendredi, je faisais l’ouverture à La Villa à Bruxelles, de 22h à 8h, en solo. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 5h, je te rejoignais pour finir la nuit jusqu’à midi ou 13h. Après ta première partie, tu pouvais te reposer car le dimanche soir, on avait la soirée de Pentecôte.

Des chambres d’hôtel à proximité avaient été réservées pour éviter les allers-retours.

Dimanche soir, on ouvre (sans Marko qui était à La Rocca) et toi… pas en forme. Les somnifères après une nuit blanche, pas top pour mixe. Du coup, j’ai géré la soirée quasiment tout seul parce que tu t’endormais un peu entre chaque mixe lol.

Rien de grave, ça arrive. Mais le week-end n’était pas fini : lundi soir, on devait jouer aux 6 ans du Parkzicht à Rotterdam.

Quelques heures de sommeil à l’hôtel près de La Villa, et en route avec toi et ton copain de l’époque, Mickaël (le barman). Et Il avait une drôle d’habitude en soirée… tu n’as jamais vraiment compris pourquoi et tu me l’expliqueras plus t**d.

Deux heures de route (je conduisais, t’avais pas encore le permis), petit crochet par l’hôtel, puis direction le Parkzicht.

Fin de set… DRAMA : Mickaël a disparu ! Tu m’as alors raconté qu’il avait souvent la drôle d’idée de partir, se balader en plein milieu de soirée, et ce peu importe l’endroit où la ville où il se trouvait. Tu m’as même raconté qu’une fois tu l’avais retrouvé caché dans un champ près de At the villa à Kooigem, complètement, parano, persuadé que les voitures des clients étaient des combis de flics.

Rebelote cette fois-ci, apparemment, mais en plein, millieu de Rotterdam. Pas de portable, l’angoisse avec un soupçon de panique. Finalement, on rentre à l’hôtel… et on le retrouve là, peinard ! Vous vous expliquez pendant que moi, direction le lit
Le lendemain matin, au petit-déj’… ambiance guimauve : vous deux, collés-serrés comme dans un téléfilm de Noël (sans le labrador). Tout est bien qui finit bien, et retour à la maison.

Le week-end marathon s’est terminé… le mardi soir ! »

- Oh merde… tu viens de me débloquer un sacré souvenir ! D’ailleurs, en parlant de souvenirs : quelle différence vois-tu entre le clubbing des années 80/90 et aujourd’hui ? Y a-t-il des choses qui te manquent ?

« Au début des années 90, on était des pionniers. Jouer de la musique électronique, c’était pas évident. Il fallait braver les clichés, les interdits, les jugements.
Mais on tenait bon par passion. Je regarde ça avec fierté : on a participé à l’avènement du genre.

Je ne suis pas du genre à dire “c’était mieux avant”, c’était juste différent. Il faut vivre avec son temps.
Quand on me dit “le vinyle c’était mieux”, je réponds : “tu as encore une télé noir et blanc chez toi ?”

Il faut évoluer, techniquement, musicalement. Le but final reste le même : faire danser les gens. Que ce soit en vinyle, CD, MP3, USB, contrôleur… peu m’importe.

Ceux qui disent que c’était mieux sont souvent ceux qui n’ont jamais porté des caisses de vinyles en prenant le train ou l’avion tous les week-ends.

Côté clubbing, les habitudes ont changé. Avec les festivals, les gens ne vont plus chaque week-end au même endroit, ils cherchent des lieux atypiques.

Les réseaux sociaux ont aussi tout changé. Si t’as pas “x” followers, tu peux être zappé au profit d’influenceurs.

Et les portables… on a perdu une forme de spontanéité, de folie.

Le métier a évolué aussi : avant, j’étais un marathonien, je jouais des sets de 10 heures. Aujourd’hui, c’est plutôt 2 heures max, parfois 45 minutes. Je m’y suis adapté. »

- Et dis-moi, quel est ton meilleur souvenir de soirée hors booking ? Et le club qui t’a le plus marqué ?

« Août 1996, je vais au Popkomm à Cologne. Je croise Terence Fixmer, qu’on connaît bien. Il est accompagné d’un gars que je ne connais pas.

On discute, il nous dit qu’il joue en live le vendredi dans un festival plein air, et nous invite.

Ce gars, c’était Olivier Lieb aka LSG. Le festival ? Nature One. Un moment magique. Je me suis dit : “je le ferai un jour”. Et j’y ai joué en 2008 et 2009 sous Binum.

Pour le club, sans hésiter : le Trésor à Berlin.
Anecdote : le 12 juillet 1998, lendemain de la Love Parade, je m’y rends pour voir Sven Väth. Je lui remets en main propre un remix qu’on avait fait avec Fred Riesterer (Technolab – New Fusion).

Finalement, le morceau est resté dans les tiroirs… Sven trouvait le titre trop commercial pour lui à l’époque. »

- Et aujourd’hui, quels sont tes projets à venir ? Des actus à annoncer ?

« Quelques bookings sympas cet été et à la rentrée sous V.I.N.C.E.

Et gros retour studio avec mon autre alias BNUM, toujours avec Fred Baker.
De nouveaux titres, des collabs, et des gros événements Hard Music dans les semaines et mois à venir.

Pour finir, je voulais sincèrement te remercier.

Bien plus qu’un acolyte, tu as été une source d’inspiration, musicalement et humainement. Nos soirées, nos virées dans les disquaires…
Même si on se croise moins, chaque retrouvaille est un vrai bonheur. Je sais qu’on sera toujours là l’un pour l’autre. »

- C’est adorable, et c’est réciproque.
C’est ça qui nous liait tous et qui nous lie toujours : la bienveillance et le respect mutuel.
Merci d’avoir joué le jeu de l’interview et pour tous ces souvenirs magnifiques que tu m’as fait revivre grâce à tes mots et tes anecdotes.
Je t’embrasse, encore merci… et merci pour les photos : elles sont top ! On se voit très bientôt au zoo club pour une spéciale h2o club Friday vs Saturday le 7 Juin 🙂

En espérant que cette petite interview et les photos vous aient plu, et surtout si vous avez des anecdotes ou des souvenirs avec Vince, nous serions ravis de vous lire.

Un grand merci et un excellent dimanche à vous

Hello,Pas de grosse publication ce Dimanche, j’ai décidé de profiter du soleil 🙂Par contre je ne vous oublie pas puisque...
27/04/2025

Hello,

Pas de grosse publication ce Dimanche, j’ai décidé de profiter du soleil 🙂

Par contre je ne vous oublie pas puisque je suis occupé de peaufiner l’interview de mon nouvel invité qui sortira (si tout va bien) Dimanche prochain.

Me voici à ses cotés à la grande époque.
Allez vous devinez de qui il s’agit cette fois ?
Peut-être avec son t-shirt d’un label trance/techno ?
La dernière fois peu de gens avaient trouvé.

J’ai un cadeau pour deux personnes qui auront deviné 🙃

Allez, je sors le barbecue pour toute la semaine et je vous souhaite un excellent dimanche.

Old is gold.

20/04/2025

MURIEL BIRTHDAY PRIMA DONNA - VIDEO PRIVEE (2006)

Hello,

Il y a quelque temps, je vous avais partagé une vidéo souvenir des cocktails privés organisés lors de l’anniversaire de Muriel.
Ces moments privilégiés se tenaient généralement entre 21 h et 23 h, réservés aux amis proches et aux meilleurs clients, sur invitation uniquement. Et chaque année, le clou du cocktail était la surprise que l’équipe lui avait préparée. Ça pouvait être un spectacle, un strip tease sur le podium qui la mettait mal à l’aise, un cadeau…..

Eh bien justement, en fouillant dans mes archives, je suis retombé par hasard sur ce que nous lui avions préparé cette année-là et que nous avions projeté sur un écran géant dans la petite salle : une vidéo humoristique où chacun d’entre nous se mettait en scène pour promouvoir son anniversaire à sa façon !

Évidemment, tout cela était fait avec les moyens du bord, dans une ambiance pleine de bonne humeur, tout en essayant de trouver un moment dans les agendas surchargés de beaucoup.

Chacun improvisait son petit scénario, pendant que Sandra (des relations publiques) et moi essayions tant bien que mal de structurer le tout — en écrivant les dialogues, en trouvant les lieux de tournage, et en donnant à ce joyeux bazar une forme cohérente.
Il en ressort des séquences parfois hilarantes, parfois un peu ratées, mais toujours authentiques.
Mais ce qu’on ne peut pas reprocher à certains c’est de s’être donnés à fond pour que ce soit vraiment hors du commun (moi en slip dans les rues commerçantes de Lille où Fred Hush dans un whirlpool bath) 😂
Un petit trésor brut, capturant l’esprit de l’époque, que très peu de personnes ont eu l’occasion de voir.
En visionnant cette vidéo, vous retrouverez de nombreux visages familiers : des membres de la team, des habitués, des amis… bref, un vrai shoot de nostalgie

D’ailleurs, si l’envie de retrouver cette grande famille, tout comme plein de très bons clients vous tente, sachez que beaucoup seront présents à la soirée UNITED CLUBBING du ZOO CLUB ce dimanche 30 avril.
Plusieurs clubs emblématiques y seront représentés : l’H2O bien sûr, mais aussi le Who’s Who’s Land, La Rocca et d’autres encore ...
Les deux dernières éditions ont été un véritable carton, alors, croyez-moi, ne manquez pas celle-ci !

Et vous, que pensez-vous de cette petite pépite retrouvée, datant déjà de 19 ans ? Vous avez reconnu du monde ?

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Bon dimanche :)

Demain matin vous me retrouverez en vidéo, dans les rues de Lille en 2006, les fesses à l’air, pour faire la promotion d...
19/04/2025

Demain matin vous me retrouverez en vidéo, dans les rues de Lille en 2006, les fesses à l’air, pour faire la promotion de quelque chose de très spécial …. Et ce n’était pas pour chercher des œufs de Pâques 😂😂

Une idée ? Rendez-vous demain 11 heures :)

13/04/2025

DANSER AVEC AMNESIA POUR UNE ÉMISSION TV AVEC DEUX PIEDS FOULÉS (1988)

Salut tout le monde,
Un petit repost de derrière les fa**ts avant du tout neuf dimanche prochain !

Quelle belle surprise que cette vidéo que j’ai cherchée pendant plus de 30 ans vient de refaire surface sur YouTube. Oui, trente ans. Je ne pensais plus jamais remettre la main dessus !

Retour en 1988. À l’époque, je sortais non-stop au Fifty Five. J’étais pas encore DJ — juste un passionné de dancefloor — et de temps en temps, j’allais faire un tour à At the Villa. C’était encore très généraliste comme ambiance, la new beat et la house en étaient à leurs balbutiements… l’ère des débuts.

Je me souviens aussi d’un soir où j’ai réussi l’exploit de me fouler le pied en descendant les escaliers du Fifty Five (note à moi-même : éviter de danser dans les escaliers). Résultat : un joli plâtre. La semaine suivante, j’y retourne avec mon plâtre et je tombe dans les mêmes escaliers et je me foule l’autre pied. La semaine suivante, je me dis que At the Villa serait plus calme et plus safe que le tumulte du Fifty, et me voilà en train de boiter jusqu’au dancefloor pour danser, avec un pied dans le plâtre et l’autre foulé. Rien ne m’arrêtais à l’époque, fidèle au poste.

C’est là que Plastic qui était souvent a car il connaissait bien Laurence, viens me parler m : il a un tournage pour une chaîne TV la semaine suivante, et il cherche des figurants lookés pour former un “groupe de danseurs new beat”.
Problème : j’ai toujours ce fu***ng plâtre au pied. Mais hors de question de dire non ! Pas moyen de louper une chance de briller sous les projecteurs, même 10 secondes. (Oui, l’ego était déjà bien installé.)

La veille du tournage, ni une ni deux, j’attrape une scie et je me débrouille pour ouvrir mon plâtre à l’arrache. Pas très recommandé par la médecine moderne, mais on fait avec les moyens du bord.

Et nous voilà partis pour le tournage avec une belle bande de potes de l’époque : Sophie (la copine de Laurent Warin), Pascal Delhonte, Laurence “Lolo VV”, et j’en passe.
Si on regarde bien la vidéo, on me voit clairement danser… sur un pied. Oui, oui, un seul. Parce que spoiler alert : ça faisait un mal de chien. Tout ça pour apparaître quelques secondes à l’image, mais quel kif !

Je crois que c’est quelques mois plus t**d que j’ai proposé à Laurence de prendre les platines. Une petite décision qui allait changer la suite.
1988, c’était clairement mon année.

Retomber sur cette vidéo 32 ans plus t**d, c’est comme retrouver un vieux copain qu’on pensait perdu à jamais. Et franchement, j’en garde un souvenir génial.

Pour les curieux, je fais trois apparitions dans la vidéo — repérez-moi à 2:30, en chemise blanche et gilet noir. C’est littéralement le seul moment où la caméra a daigné s’intéresser à moi… mais j’ai savouré chaque microseconde.
Acieeeeeeddddd !

Dans tous les cas, ça a été vraiment un bonheur de retomber sur cette vidéo, et de me rappeler cette formidable aventure, que ce soit dans le bus qui nous a amené à l’émission, que dans les loges, ou sur le tournage.

Et vous, vous avez succombé à la fièvre new beat à l’époque ? Racontez-moi vos plus beaux souvenirs ou vos plus grosses casseroles, nous sommes tout ouïe.

Bon dimanche et à la semaine prochaine.

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TRIBUTE TO 35 YEARS OF DEEJAYING

Alors que beaucoup se créent une page pour promotionner leur carrière, j’ai décidé de faire l’inverse, une page qui parlera de mes 35 ans de carrière, avec des photos, des anecdotes, des mixs et des souvenirs. J’espère que vous passerez de bons moments avec moi.